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Giovanni Castaldi, la lourde charge
À l'occasion de la dernière journée de Ligue 1 cette saison, Giovanni Castaldi a décidé de tirer un bilan particulièrement acide.

Cette fois c’est terminé. Ou presque. Car si la trente-quatrième et dernière journée de Ligue 1 a rendu ses différents verdicts samedi soir, il reste encore un match de barrage à disputer entre le Stade de Reims et le FC Metz pour savoir qui sera le dix-huitième club à concourir dans l’élite du football hexagonale en 2025-2026. En attendant, de premiers bilans ont déjà été tirés. Giovanni Castaldi a livré le sien et il n’y est pas allé de main morte.

Quelques minutes après la victoire folle du Havre à Strasbourg (2-3), le journaliste de la chaîne L’Équipe a pris l’antenne avec un nouvel édito piquant dans lequel il n’a pas retenu ses coups. S’il a pris soin d’assurer qu’il regrettait déjà que la saison soit terminée, il n’en a pas moins listé quelques gros regrets. « Les stades n’ont jamais été aussi pleins. Cela prouve que votre passion à vous, amoureux du football, est intacte (…), malgré le comportement de certains abrutis qui se cachent derrière leur supposée ferveur pour gangréner nos stades de violence. »

Une première charge suivie d’une deuxième encore plus lourde, visant cette fois d’autres responsables. « Si pour certains les stades représentent encore des zones de non-droit, c’est parce que politiques et présidents de clubs se rejettent la faute pour ne pas assumer leurs responsabilités face à ce fléau. » Visiblement très en colère, l’ancien de RTL a continué à dézinguer ses cibles. « Pour les politiques, c’est un peu comme avec les JO : le sport c’est bien pour faire des effets d’annonce, mais lorsque le temps de l’action vient (…), il n’y a plus personne. »

« Certains manquent cruellement de courage »

Et d’enchaîner avec les présidents de clubs. « Certains manquent cruellement de courage face à une partie de leurs tribunes. Pire : certains, pour s’acheter la paix sociale, n’hésitent pas à accuser la terre entière de tous leurs maux. ‘Les médias sont contre nous, les médias sont corrompus et la DCNG est manipulée’. Bien sûr. » Puis Giovanni Castaldi a poursuivi en élargissant un peu : « Nous ne sommes pas surpris quand on voit la gestion calamiteuse des droits TV. On se rend compte qu’ils agissent avant tout pour eux sans penser aux conséquences. »

Le demi-frère de Benjamin Castaldi a enfin ajouté un dernier mot à l’encontre d’un joueur en particulier : « Merci aux joueurs pour le spectacle offert, merci à tous, sauf à Mostafa Mohamed. Porter un brassard arc-en-ciel, ce n’est pas faire la promotion de l’homosexualité, c’est lutter contre l’homophobie qui est un délit en France. »

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OSZAR »