Leader offensif du Paris Saint-Germain, Ousmane Dembélé a pris une autre dimension dans l’équipe de Luis Enrique depuis le début de l’année 2025. Auteurs de mois de janvier et février complètement fous avec respectivement huit et neuf buts inscrits, l’international tricolore a légèrement levé le pied en termes de performances sur les mois suivants avec cinq buts et une passe décisive en mars, ainsi que deux buts et trois passes décisives depuis début avril. De quoi faire dire à certains qu’il connaitrait un coup de moins bien. Une réflexion qui a eu le don d’exaspérer Emmanuel Petit.
Champion du monde 1998 et vainqueur de l’Euro 2000 avec l’équipe de France, celui qui est aujourd’hui consultant sur RMC a été interrogé ce mercredi sur le sujet. Et il a dit son étonnement face à ces réflexions. « On est le (23) avril. Rappelez-moi la dernière fois où il a été décisif ? C’était il y a même pas quinze jours, il a fait deux passes décisives contre Aston Villa, aller et retour. Il n’a pas marqué dans ces matchs-là, mais il a été décisif. »
Relancé sur la supposée baisse de régime, l’ancien joueur d’Arsenal et du FC Barcelone s’est un peu plus agacé. « Mais pour moi il n’y a pas de baisse de régime. […] Je ne sais pas ce que vous attendez. Vous attendez quoi de lui ? Qu’il fasse des passes décisives ? Qu’il marque ? Qu’il remporte tous les matchs à lui tout seul ? […] J’ai entendu ça sur d’autres plateaux. Je ne suis même pas tombé de ma chaise parce que j’étais allongé. Je suis tombé de mon lit. »
Petit inquiet par un autre aspect du jeu du PSG
Répétant à plusieurs reprises que le joueur du Paris Saint-Germain avait été décisif il y a encore quelques jours face à Aston Villa, le consultant est resté complètement interloqué face aux remarques visant Ousmane Dembélé. Emmanuel Petit n’est donc pas inquiet de ce côté-là. En revanche, il a vu d’autres choses qui ne l’ont pas vraiment rassuré avant la demi-finale de Ligue des champions face à Arsenal.
« Ce n’est pas lui qui m’inquiète. En revanche, j’ai vu des choses qui était un début d’inquiétude sur la double-confrontation à venir contre Arsenal. J’ai revu une action lorsqu’ils concèdent le but contre Nantes, quasiment la même que face à Aston Villa. Cette perforation au milieu de terrain, c’était un boulevard, une autoroute, il n’y avait pas de péage. » Charge au PSG de corriger ces points avant de retrouver la bande de Mike Arteta avec un match aller prévu le 29 avril prochain à Londres.
