Botafogo a créé une véritable sensation, jeudi, face au PSG lors de la deuxième journée de la Coupe du monde des clubs. Malgré la nette domination des Parisiens, qui ont en effet monopolisé le ballon, les Brésiliens l’ont en effet emporté 1-0 grâce à une frappe déviée d’Igor Jesus et sont désormais en position de force pour se qualifier pour les huitièmes de finale.
Le camp carioca ne boudait évidemment pas son plaisir après cet exploit face au récent vainqueur de la Ligue des champions. « Je suis heureux pour le Brésil, pour le football brésilien, pour les supporters brésiliens… C’est un jour qui me rend très fier. Le vainqueur de la Ligue des champions et le club détenteur de la Libertadores étaient sur le terrain », s’est ainsi réjoui Renato Paiva, l’entraîneur portugais de Botafogo.
Mais le plus heureux était sans doute John Textor, le propriétaire du club brésilien. « Le PSG est la meilleure équipe au monde. Et ils ont probablement été la meilleure équipe ce soir, n’en a pas moins indiqué l’homme d’affaire américains. Mais nous avons joué avec cœur et peut-être que nous en voulions plus ce soir. C’est un privilège pour nous de jouer contre eux dans ce format. De montrer que les équipes brésiliennes peuvent jouer au football. On a joué comme une équipe anglaise aujourd’hui. On était une équipe européenne ce soir. Je suis fier d’eux. »
« On suppose que le cowboy a gagné »
John Textor a d’ailleurs également rendu hommage à Nasser Al-Khelaïfi, son homologue parisien, avec lequel il a longtemps entretenu des relations compliquées. « Nasser a fait des choses très importantes, a-t-il souligné. L’union que nous avons n’est pas fausse. Il y a une crise dans le football français et c’est important d’être ensemble. C’est un homme avec une grande connaissance du jeu, en France et autour. Il a un bon sens de l’humour, il a bien aimé mon chapeau de cowboy. Je lui ai dit: ‘dans la vraie vie, je ne porte jamais de chapeau de cowboy’. Maintenant, nous sommes ensemble pour le bien du football français et nous avons besoin que ça se passe comme ça.»
Les communicants de Botafogo ont été plus cinglants avec le président parisien. « Le rêve américain », a ainsi écrit Botafogo sur X en légende d’un montage de John Textor affublé de son chapeau lors du récent OL-PSG en Ligue 1. « On suppose que le cowboy a gagné. »
