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Sébastien Puygrenier évolue désormais en Russie, au Zénith Saint-Pétersbourg. Alors qu'il était attendu à Bordeaux, Paris ou Saint-Etienne, l'ancien défenseur Nancéen a préféré relever le challenge proposé par le vainqueur de la Coupe de l'UEFA 2008. Avant d'affronter Manchester United en finale de la Supercoupe de l'UEFA, vendredi soir, à Monaco, l'ex Rennais fait un premier point sur ses débuts dans son nouveau club et sur ses ambitions futures.

Football.fr: Sébastien, comment se passe votre nouvelle vie à Saint-Pétersbourg ?
Sébastien Puygrenier: De mieux en mieux. Les premiers pas ont été difficiles, autant sur le terrain qu’en dehors mais je sens que cela s’améliore pour moi. Ma famille va bientôt me rejoindre car j’ai trouvé une maison où habiter, je vais quitter l’hôtel, et puis je prends mes marques avec mes coéquipiers peu à peu. Pour mon premier match, j’ai été expulsé donc ce n’était pas terrible mais mon dernier match disputé ce week-end était nettement meilleur.

Pourquoi avoir privilégié le Zénith Saint-Pétersbourg à un club comme l’AS Saint-Etienne finalement ?
Pour plusieurs raisons. Il y a évidemment l’aspect financier puisque c’est un club où il y a de gros moyens, mais aussi sur le plan purement footballistique. Le Zénith a gagné la Coupe de l’UEFA l’an passé, va jouer la Ligue des Champions et a de grands projets sportifs à moyen et long terme. De plus, ils ont débuté la construction d’un centre d’entraînement incroyable et d’une nouvelle enceinte de 60.000 places environs. C’est un club qui grandit de jour en jour.

Vous n’avez pas réfléchi à deux fois avant de rejoindre le Zénith ?
Si, j’ai longuement réfléchi mais le challenge proposé était trop beau. Il m’a fallu tout de même du temps pour prendre une décision définitive et c’est vrai que certaines personnes n’ont pas compris ma réaction. Mais, à ce stade de ma carrière, la possibilité de rejoindre un club comme celui du Zénith était trop tentante.

« Je ne pense pas aux Bleus »

Votre choix s’est-il fait avec, dans un coin de votre tête, l’équipe de France ?
Non, pas un seul instant. Je ne dis pas que je ne pense pas aux Bleus, ce serait mentir, mais je ne peux pas me permettre de tout faire en fonction de l’équipe nationale. Ma nouvelle destination est à double tranchant en fait. A la fois je m’éloigne et je peux me perdre un peu, mais si notre parcours en Ligue des Champions est bon et que je me montre, alors ce transfert pourrait finalement jouer en ma faveur aux yeux de Raymond Domenech.

Quelles sont vos premières impressions à propos de Dick Advocaat, votre nouveau coach ?
C’est un sacré personnage ! (Rires) C’est quelqu’un de très rigoureux et exigeant mais c’est agréable de travailler avec lui. Il a une philosophie de jeu qui porte vers l’avant mais réclame une grande concentration défensive et beaucoup de travail de replacement. Chacun sait à quoi s’en tenir avec lui.

Quelles sont les grandes différences entre le championnat russe et la Ligue 1 ?
Je m’attendais à un championnat plus physique qu’en France mais ce n’est pas le cas. Les duels sont aussi intenses en Ligue 1. En revanche, j’ai vraiment été surpris par le niveau technique des joueurs de mon équipe comme de nos adversaires. Il y a beaucoup de talents ici et les gens ne le savent pas nécessairement.

« On ne vise pas l’UEFA »

Concètement, quelles sont vos ambitions en Ligue des Champions cette saison ?
On attendait déjà avec impatience le tirage au sort pour en savoir un peu plus. Quoi qu’il en soit, on ne vise pas la 3e place de notre groupe pour êtr reversé en UEFA. Non, on veut aller le plus loin possible en C1 mais aucun objectif précis n’a été fixé par le président ou le staff technique. En tout cas pas encore…

Vendredi soir, à Monaco, vous affrontez Manchester United en finale de la Supercoupe de l’UEFA…
Oui, et j’ai hâte d’y être. C’est pour disputer ce type de rencontre que j’ai signé au Zénith. Affronter Manchester United, tous les joueurs en rêvent, et d’autant plus si on peut l’emporter. En tout cas, c’est un match important que nous aborderons sans complexe. Des joueurs comme Arshavin, Pogrebnyak ou Tymoschuk peuvent être tout aussi impressionnants que les Wayne Rooney, Ryan Giggs ou Carlos Tevez. Sur un match, tout est possible…

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