Saisissez votre recherche et validez pour afficher les résultats
  • OM, la décision qui ne passe pas

OM, la décision qui ne passe pas
Battu à Reims samedi soir (3-1), l'OM a encore péché défensivement. La mise au placard de Chancel Mbemba est revenue dans le débat.

L’Olympique de Marseille s’enfonce lentement mais sûrement dans une petite crise. Alors que l’équipe de Roberto De Zerbi possédait il y a quelques semaines encore un confortable matelas d’avance en deuxième position du classement de Ligue 1, la situation n’est plus du tout la même depuis samedi soir. Battus sur le terrain d’un Stade de Reims pourtant à la dérive en championnat (3-1, 27e journée), les Phocéens ont enchaîné une troisième défaite de rang en Ligue 1. Si tous les secteurs ont péché contre les Rémois, la défense a été pointée du doigt.

Dans la foulée de la fessée reçue par les Marseillais, Pierre Ménès a livré son analyse mordante sur le spectacle proposé par les troupes de Roberto De Zerbi. Et il a notamment évoqué le cas d’un lofteur. « Derrière quand (Leonardo) Balerdi sort, c’est la Foire du Trône absolue. Et je rappelle à toutes fins utiles que Marseille envoie 280.000 euros par mois à (Chancel) Mbemba pour ne rien foutre, ce qui me semble là aussi un peu suicidaire vu la situation du club. »

L’international congolais s’était vu signifier par la direction de l’OM en début de saison qu’il n’était plus le bienvenu. Pourtant, le solide défenseur était un cadre l’an passé. Pour autant, ce cas n’explique pas la défaillance globale de Marseille, notamment hier en Champagne. Pierre Ménès a fait le tour de la situation sur sa chaîne YouTube.

L’OM prisonnier d’un « carcan tactique »

« C’est une défaite terrible pour Marseille, d’abord parce que c’est quand même la quatrième en cinq matchs. Et puis surtout, c’est une équipe qui n’a aucune combativité. Il parait que (Mason) Greenwood est revenu deux jours avant les autres. Franchement ça ne s’est pas vu. (Amine) Gouiri a retrouvé son niveau rennais. (Neal) Maupay est comme une âme en peine. » L’observateur n’a pas oublié l’entraîneur marseillais au moment de parler d’une équipe « qui n’a aucune imagination, aucune créativité, aucune prise de risque et qui est quasiment prisonnière du carcan tactique mis en place par De Zerbi, qui ne correspond pas aux qualités de ses joueurs ».

Marseille est désormais troisième et se retrouve désormais sous la menace de Nice, de Strasbourg et peut-être de Lille si les Dogues gagnent dimanche soir contre Lens. La Ligue des champions qui semblait promise aux Phocéens ne l’est plus du tout avec certitude.

Commentaires

OSZAR »