Avis de tempête en équipe de France féminine. Jeudi, Laurent Bonadei a dévoilé la liste des 23 joueuses retenues pour disputer l’Euro 2025 (du 2 au 27 juillet en Suisse). Et, sans surprise, le sélectionneur tricolore a confirmé sa décision de ne pas retenir les trois cadres Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali. Une décision qui ne passe pas aux yeux de cette dernière.
La milieu de terrain du San Diego Wave, aux Etats-Unis, a réagi dans les colonnes du Guardian à son éviction, annonçant des révélations fracassantes. Mais seulement à l’issue du championnat d’Europe, afin de préserver les Bleues appelées d’un possible scandale. « J’espère vraiment qu’elles réussiront », affirme la joueuse de 33 ans, dont le compteur s’est arrêté à 76 capes.
« Beaucoup de mensonges », scandale à venir chez les Bleues
« J’ai trop de respect pour le maillot pour donner ma version de l’histoire maintenant. Je sais qu’on va en parler partout. Elles se préparent pour l’Euro, et je ne veux pas les perturber, ajoute-t-elle. Mais c’est difficile pour moi, car j’ai peut-être joué mon meilleur football. » Depuis le début d’année, Kenza Dali a inscrit 1 but et délivré 2 passes décisives en 11 matches de NWSL.
« C’est vraiment difficile à digérer parce qu’il y a beaucoup de mensonges dans l’histoire qui a été racontée, mais je dirai ce que j’en pense après l’Euro », balance la native de Sainte-Colombe, qui a débuté sa carrière au PSG en 2015, avant de filer à Lille et Dijon puis de rejoindre l’Angleterre, où elle a successivement porté les couleurs de West Ham, Everton et Aston Villa.