Zinedine Zidane ne s’en cache plus depuis plusieurs années. Sans club depuis la fin de son aventure au Real Madrid, l’ancien meneur tricolore n’a qu’un objectif en tête: prendre la suite de Didier Deschamps sur le banc de l’équipe de France.
« Je me sens légitime en équipe de France où j’ai joué et passé pratiquement 12, 13, 14 ans comme joueur. Bien sûr c’est un rêve, j’ai hâte », a-t-il encore récemment confié, ajoutant : « Le moment venu, ce sera un grand plaisir si l’occasion se présente. J’ai mis ma carrière entre parenthèses un moment, mais je me sens pleinement entraîneur. »
Et pour beaucoup, Zinedine Zidane apparaît bel et bien comme le principal favori à la succession de Didier Deschamps. Noël Le Graët, ancien président de la Fédération Française de Football, sa nomination semble acquise.
« Zidane a réussi avec le Real. Il a fait des choses. Il a le public et la presse avec lui. C’est déjà un acquis pour bien commencer, a-t-il ainsi confié dans une interview accordée à L’Equipe, assurant que cette fois, il n’aurait pas hésité à le prendre au téléphone: « Je l’aurais même certainement nommé. » Une référence à ses propos tenus au micro de Marion Bartoli sur RMC.
« Ce n’était pas contre Zidane »
« Si Zidane a tenté de me joindre ? Certainement pas, je ne l’aurais même pas pris au téléphone. Pour lui dire de chercher un autre club ? Faites-lui une émission spéciale pour qu’il trouve un club ou une sélection », avait-il confié, ajoutant au sujet d’une possible nomination de Zinedine Zidane à la tête du Brésil: « J’en rien à secouer, il peut aller où il veut. »
« Le truc de Zidane a été exploité alors que c’était pour Didier, a regretté le Guingampais. J’en avais marre qu’on me demande pourquoi je l’avais fait signer quatre ans. Donc, j’ai envoyé balader je ne sais plus qui. Je ne le ferais peut-être pas de la même façon aujourd’hui. Mais ce n’était pas contre Zidane, c’est une phrase à l’emporte-pièce que même la ministre (des Sports, Amélie Oudéa-Castéra) a cru bon de reprendre, non mais franchement… »