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  • Les Bleus privés de la Coupe du monde, catastrophe pour Deschamps

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    Présent aux Trophées UNFP, Didier Deschamps a évoqué un douloureux souvenir lorsqu’il fut question de la prochaine Coupe du monde.

    Il s’agira du dernier défi de Didier Deschamps à la tête des Bleus. Après quatorze années sur le banc de l’équipe de France, le sélectionneur tricolore quittera en effet ses fonctions à l’issue de la Coupe du monde. Il en a d’ailleurs été question, dimanche, lors de la cérémonie des Trophées UNFP.

    Venu sur scène remettre à Ousmane Dembélé le titre de meilleur joueur de Ligue 1, l’ancien milieu de terrain a vu Thomas Touroude, le maître de cérémonie, l’inviter à faire rêver le public français en parlant des chances de sacre de l’équipe de France. Mais en réponse, Didier Deschamps s’est voulu pragmatique en rappelant qu’il fallait déjà se qualifier, les éliminatoires ne débutant qu’en septembre pour les Bleus.

    « Avant de soulever le trophée, on va essayer de se qualifier. On va passer les étapes dans l’ordre. ON va être pragmatique et on ne va pas s’enflammer. On a deux gros matches début septembre », a-t-il ainsi objecté, évoquant alors un douloureux souvenir, celui de la Coupe du monde 1994, ratée par les Bleus suite à sa défaite face à la Bulgarie à la dernière seconde, un mois après un revers face à Israël: «  Dans ma première vie, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion d’y aller car on ne s’est pas qualifié. » 

    Didier Deschamps marqué au fer rouge

    Car si Didier Deschamps appartient à un cercle très fermé en étant avec le Brésilien Mario Zagallo et l’Allemand Franz Beckenbauer l’un des trois seuls hommes dans l’histoire à avoir remporté la Coupe du monde comme joueur et comme entraîneur, la Coupe du monde n’est pas pour autant synonyme que de bons souvenirs pour le Basque, marqué au fer rouge par la non-qualification des Bleus à la Coupe du monde 1994.

    Quatre ans plus tôt, l’équipe de France avait déjà raté la Coupe du monde 1990. « Cela représente douze ans sans Coupe du monde, dont les neuf premières années de ma carrière internationale. Je commence en avril 1989 face à la Yougoslavie (0-0) alors qu’on était presque éliminés, déjà. On ne perd aucun de nos quatre derniers matches qualificatifs, mais les dés étaient jetés, j’arrive seulement et c’est une déception de nature différente », s’était-il souvenu auprès de L’Equipe avant la dernière Coupe du monde.

    L’échec de 1994 a laissé bien plus de traces. « Quand on voit la Coupe du monde 1990 à la télé, on se dit qu’il est indispensable pour une grande nation d’être à ce rendez-vous », avait-il poursuivi, ajoutant : « Alors on pense tous à 1994. On se doit d’être aux Etats-Unis. Et c’est un désastre. Les années ont passé, mais c’est indélébile. Sincèrement, de me revoir dans l’état où j’étais sur le terrain, en larmes… Je ne pense pas que cela me soit arrivé une deuxième fois. »

    « C’était inconcevable avec deux matches à domicile. On ne va pas sortir la faute professionnelle, mais on n’a pas le droit, avait-il renchéri. Ce jour-là, cela aurait pu s’arrêter pour nous, comme cela s’est arrêté pour beaucoup. Cela m’a marqué. Là, j’ai dit : « Plus jamais ça. » » 

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