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  • Claude Makelele, la triste fin

Claude Makelele, le divorce express !
Cadre de l’équipe de France à la Coupe du monde 2006, Claude Makelele a très mal vécu la défaite des Bleus face à l’Italie en finale.

A l’instar de Zinedine Zidane ou de Lilian Thuram, Claude Makelele avait décidé de dire stop après l’Euro 2004 au Portugal, expliquant vouloir se concentrer sur son club de Chelsea. Mais moins d’un an plus tard, l’ancien Nantais faisait son grand retour chez les Bleus aux côtés de Zinedine Zidane et Lilian Thuram.

Interrogé sur le site de la FIFA, le natif de Kinshasa est revenu sur cette séquence qui l’a amené jusqu’à la finale de la Coupe du monde 2006, perdue aux tirs au but face à l’Italie (1-1 a.p., 5 tab à 3). « Même si on n’a pas gagné cette Coupe, on a eu de l’impact en France, le peuple français a été fier de cette équipe. C’était un mix entre anciens et jeunes, et c’est ce mix qui a fait que ça a bien marché. Parce que nous (Claude Makélélé, Lilian Thuram et Zinedine Zidane), il ne faut pas oublier qu’on est revenus à la rescousse », a-t-il expliqué.

« On était à la retraite. On ne comprenait pas pourquoi ces jeunes talentueux n’y arrivaient pas, a-t-il poursuivi. Il leur fallait justement un cadre. Un cadre de discipline et d’ambition. À partir du moment où ils ont adhéré à notre discours, avec tout le staff, on a pu monter crescendo en puissance. On a bien fini, mais au final, ça s’est joué à quitte ou double. »

« C’est la première fois où j’ai pleuré après une défaite »

Le revers face aux voisins transalpins fut évidemment difficile à digérer pour le milieu de terrain tricolore. A tel point qu’il a terminé en pleurs sur la pelouse du Stade Olympique de Berlin. « C’est la première fois où j’ai pleuré après une défaite. Parce que je savais que je n’allais plus revenir », a-t-il soufflé.

Cette coupe du monde en Allemagne avait également été l’occasion pour Claude Makelele de disputer son plus grand match avec les Bleus, le quart de finale victorieux contre le Brésil. « J’ai vécu beaucoup de grands matchs avec mes clubs. Mais ce France-Brésil de 2006 reste mon plus grand match, avait-il raconté auprès du Monde. On vient d’éliminer (3-1) l’Espagne en huitièmes de finale. On monte en puissance. On n’éprouve aucune crainte. Je crois que c’est davantage les Brésiliens qui nous craignent que l’inverse. On est à l’aise. On se connaît bien entre joueurs français et brésiliens. On se côtoie en club. Les vingt-deux joueurs qui entrent sur la pelouse sont des titulaires indiscutables en clubs. Dans le tunnel, on échange des gestes amicaux, il y a une forme de respect mutuel, et, en même temps, je pense qu’on a déjà pris l’ascendant sur eux. On est décontractés, on rigole en avançant dans le tunnel. Le fait de nous voir comme ça les déstabilise. On avait été comme ça aussi contre les Espagnols. »

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